Notre formule du travail nomade

Par Noémie Garcia

Notre formule du travail nomade

Par Noémie Garcia

J’ai longtemps pensé que je devais voyager au maximum et assouvir mon désir d’aventures avant de débuter un emploi stable. Je pensais que le 9@5 allait me transformer en une personne routinière « métro-boulot-dodo » qui doit patiemment attendre l’arrivée de ses semaines de vacances pour voyager. J’avais tort et je vous explique pourquoi.

Qu’est-ce que le travail nomade?

Chez TREIZE, chaque année, tu peux aller travailler à l’extérieur du Québec pendant un mois sans que ça affecte ta paie ou tes conditions de travail. C’est ce qu’on appelle à l’interne le « travail nomade ». On a eu la piqûre pour le travail nomade lors d’une première expérience en 2020 où la majorité de l’équipe de TREIZE s’est envolée au Mexique pour travailler à l’extérieur du pays pendant 3 semaines.

Le travail nomade, ça veut donc dire que :

  • Tu peux faire ton Snowbird sans être à la retraite
  • Tu peux travailler les pieds dans le sable (ou dans la neige si tu es un.e trippeu.se de ski)
  • Tu peux voyager dans un pays où tu pourras show off  tes efforts Duolingo
  • Tu peux visiter les pays de tes rêves en étant payé
Bureau temporaire de Jean-François aux Iles-de-la-madeleine
Bureau temporaire de Jean-François aux Îles-de-la-Madeleine

Pourquoi offrir la possibilité de travailler à l’étranger?

Il n’est pas rare de tomber sur des publications LinkedIn de professionnels qui quittent leur emploi pour voyager et changer d’air.

Bien qu’on salue l’audace de ces gens (et qu’on les suivra certainement sur Instagram), chez TREIZE, on voulait éviter que les membres de l’équipe aient à choisir entre leur emploi ou le voyage de leur rêve. Pourquoi forcer ce dilemme quand on peut joindre l’utile à l’agréable en offrant le travail nomade?

Même si ce n’est pas tous les employés qui profitent de cet avantage chaque année, la liberté de pouvoir rêver à des plans futurs et de savoir que le voyage est accessible (et même encouragé) sans avoir à compromettre notre emploi, ça fait du bien et ça nous fait sentir plus en contrôle de notre propre futur.

Offrir le travail nomade c’est aussi éviter de perdre un talent compétent et passionné en raison de politiques de vacances trop rigides.

En plus d’encourager les membres de notre équipe à s’épanouir et à découvrir le monde, on constate que les employés ayant gouté au travail nomade reviennent extrêmement motivés et inspirés de leurs voyages. C’est une formule dans laquelle autant l’employeur que l’employé sont gagnants.

Finalement, les employés qui décident de profiter du travail nomade ajoutent souvent 1 ou 2 semaines de « réelles » vacances à leur plan de match afin de pouvoir rester plus longtemps à l’étranger. En offrant le travail nomade, on encourage donc, par le fait même, la prise de vacances, ce qui est très encouragé chez TREIZE.

Concrètement, comment le travail nomade peut-il vivre dans une entreprise?

Lorsqu’un employé débute chez TREIZE, il est rapidement informé dans son processus d’onboarding de tous les avantages mit à sa disposition, dont celui du travail nomade.

Tout le monde sait donc qu’on a la liberté de travailler à l’extérieur du Québec jusqu’à 4 semaines par année. Les semaines peuvent être jumelées ensemble ou être prises individuellement. Durant ces semaines, le.la voyageur.se n’est donc pas tenu.e de se présenter au bureau pour les jours en présentiel et est libre de travailler sur un fuseau horaire qui est différent du notre.

La sélection des semaines nomades est faite par les employés eux-mêmes. Toutefois, puisque chez TREIZE, liberté rime avec responsabilité, on demande à tous.tes d’être consciencieux dans leur sélection, c’est à dire : s’informer sur les vacances de leurs collègues et projets à venir ainsi que leur rôle et responsabilités dans ceux-ci avant de prendre une décision.

Durant la période d’absence, la personne qui voyage est tout de même tenue de compléter sa charge de travail régulière et ce, peu importe le fuseau horaire qu’elle choisira. Côté horaire, on demande à ce que 75% du travail soit effectué en même que nos horaires de travail au Québec. Ça donne donc une flexibilité à la personne qui voyage, mais ça permet aussi d’assurer une fiabilité et une présence auprès de l’équipe.

On demande aussi aux personnes qui voyagent de préparer un plan de match qui doit être approuvé l’équipe pour s’assurer qu’elles auront tous les outils nécessaires pour travailler adéquatement à l’étranger : bonne connexion internet, accès à des espaces de coworking, accès à des endroits silencieux pour les rencontres, etc.

Par exemple : les programmes pour voyageurs nomades Colive, offerts par le groupe hôtelier Selina, ont déjà été présentés aux membres de l’équipe comme étant une option fiable et pratique pour ceux et celles désirant faire du télétravail à l’étranger. Les programmes Colive proposent aux voyageurs de payer un montant fixe par mois qui donne accès à l’hébergement ainsi qu’à un bureau dans les espaces de coworking offerts par ces hôtels. Comme il n’est pas rare de retrouver plusieurs Selina dans un même pays, il est possible de bouger d’un Selina à un autre pendant le voyage et de toujours profiter de bonnes installations.

Mes coups de coeur du travail nomade

Ayant profité du travail nomade l’automne dernier lors d’un mois au Portugal, voici certains de mes coups de coeur :

  1. Rencontrer d’autres travailleurs nomades : Les espaces de coworking regroupent une densité de talents diversifiés très intéressante. Toujours agréable de rencontrer des gens de partout à travers le monde qui travaillent en web, marketing, développement, etc.
  2. Horaire flexible : Travailler en s’adaptant au fuseau horaire de l’Europe faisait en sorte que je commençais à travailler vers 11h. J’avais donc toutes les matinées disponibles pour découvrir les villes, prendre des cafés, faire du sport, etc.
  3. Changer d’air : J’ai trouvé très stimulant de travailler dans de nouveaux environnements de travail, résultat : plus de motivation et d’inspiration.
  4. Ne pas se sentir submergée en revenant au travail : le fait de travailler pendant les vacances à l’étranger facilite aussi énormément le retour au travail. Je n’ai pas senti que j’avais un retard à rattraper et toutefois, je suis revenue détendue comme un retour de vacances.
Espace de co-working à Porto, Portugal
Espace de coworking à Porto, Portugal
Work with a view, Lisbonne, Portugal
Work with a view, Lisbon, Portugal

P.S. Le plus fun dans tout ça, c’est que TREIZE encourage fortement les employé.e.s à faire une présentation PowerPoint de leur voyage à leur retour. C’est une façon de catch up, mais aussi de motiver les autres collègues à faire de même!

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Noémie Garcia

Stratège UX

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